Reste que le plus prècis
reste l’analyse de Regard citoyens qui juge les circonscriptions
menacées : 103 députés sortants pour l’UMP, 13 pour le Nouveau centre, 9
pour le PS.
* On ne sait pas qui cela
intéresse le plus : les médias dominants ou Jean-Luc Mélenchon ?
Alors que le Camarade Méluche a passé la journée dans les locaux de l’Humanitépour l’édition spéciale du journal demain,
les journalistes spéculent à tout va : ira, ira pas ? Après Paris et
Marseille (3e circonscription), on évoque un possible atterrissage
dans l’Hérault (2e circonscription) voir même Hénin-Beaumont où
Marine Le Pen est candidate (ce qui fait bien sur la une du site Internet de
Libération –sic-) !
Bref, ça amuse les
scribouillards et pendant ce temps-là on ne parle pas des enjeux politiques des
législatives ni même des programmes des partis ! C’est cela de
gagné !
* Ce qui est bien avec
Cécile Duflot, c’est qu’elle est toujours très contente d’elle ! Après
avoir sabordé comme il le faut la campagne de Joly avec la signature quelque
peu traître avec le PS sans user d’aucun rapport de force sur le nucléaire, la
voilà qui fanfaronne avec les 83% du conseil de EELV pour entrer dans un
gouvernement avec le PS. Et autour d’elle, ça s’agite dans tous les sens :
Dominique Voynet fait jouer ses réseaux pour avoir accès aux médias et clame
qu’elle est dispo, l’énervant Cohn-Bendit se la joue en donneur de leçon (Joly
mauvaise candidate…), distribue bon et mauvais point (pour son ennemi Vincent
Placé…) et fait déjà la liste des ministrables (Duflot à l’écologie, Hulot
comme ministre de communication de l’écologie –sic-, Yannick Jadot à l’énergie
ou Stéphane Gattignon à la ville) !
Côté législative donc, des
discussions tendues lors du conseil fédéral d’EELV : 64% des délégués ont
a nouveau voté la fameuse négociation des 63 circonscriptions négociés avec le
PS sans se soucier de l’invalidation par le Tribunal de Grande Instance de
Paris (TGI) saisit par la minorité de EElV pour violation des propres statuts
de EELV (qui prévoit l’attribution des candidatures à la proportionnelle des
courants du mouvement en fonction de leurs poids respectifs). Vincent Placé
l’affirme sans rire pour justifier ce choix : « Nos statuts sont
inapplicables ». EELV nous fera toujours rire !
* Le bureau politique du PS
par la voix de Martine Aubry l’affirme : la candidate socialiste, Nathalie
Chabanne, affrontera bien François Bayrou dans la seconde circonscription des
Pyrénnées-Atlantique.
Il était amusant de constater les pleurnichements des
éditorialistes multicartes, Mazerolle et Elkrieth sur BFM dans un débat
soi-disant contradictoire : tous les deux pleuraient « de cette
mauvaise nouvelle » pour Hollande car cela favorise selon eux la
radicalisation à gauche du PS car Bayrou pourrait être une alternative à
Hollande quand celui-ci « prendra des décisions difficiles » !
Bref, l’éternel volonté d’un gouvernement des centres pour protéger l’intérêt
des dominants, un point de vue défendu dans un autre débat soi-disant
contradictoire une heure plus tôt sur BFM TV entre Madelin (ancien facho
d’Occident) et Jean-François Kahn (nouveau fumiste) !
Du côté de l’UMP, la farce
continu aujourd’hui où on a réentendu parler du CPNT (Chasse Pêche Nature et
Tradition) et de son président, Nihous pour aller flinguer Bayrou dans son
fief ! Courageux, ce dernier à refuser ! L’hypothèse Jacques Toubon a
même été évoquée, c’est vous dire la défaite ! Finalement, la queue entre
les jambes, l’UMP a investi un militant local, Eric Saubatte
Une belle mascarade qui
n’évitera pas l’élection de Bayrou lors des législatives…
* Côté UMP, les législatives s’annoncent bien
loin de la « victoire possible » et de la « cohabitation
souhaitable » : après ceux qui refuse de partir au Front (Juppé à
Bordeaux… pas comme le courageux Guaino qui propose sa candidature dans une
circonscription des Yvelines où Sarkozy à fait plus de 63% des voix… ce qui
fait même rire les lecteurs du Figaro ! , ceux qui pêtent des boulards (Maryse joissains-Massini, député
d’Aix-En-Provence qui a fait la demande au conseil constitutionnel d’annuler
l’élection présidentielle), l’UMP doit faire face aux conséquences d’une
campagne de Sarkozy reprenant les thèmes de l’extrême-droite sur les conseils
de l’ancien de Minute, Buisson.
Député de Montauban,
Brigitte Barèges évoque déjà la possibilité que la Droite Populaire se
constitue en parti après les législatives ! Chantre de la préférence
nationale pour les emplois, hostile aux homosexuels (sur le PACS :
« Et pourquoi pas des unions avec des animaux ? ») . Avec
un Hollande récoltant 53% des voix dans sa circonscription, en voilà une qui
pourrait faire alliance dès le soir du premier tour des législatives…
C’est d’ailleurs ce que
clame Marine Le Pen par stratégie ! « Pas fermée à une entente au cas
par cas’ » dit l’héritière dans un entretien au si familier Valeurs
actuelles, si bien sûr les candidats UMP quitte leur parti ! L’implosion
n’est pas loin car malgré les airs de faux-derche de Copé (pas d’alliance avec
le FN mais pas de front républicain contre le FN… comprends qui pourra !),
le Rubicon sera franchi par quelques députés sortants en mal de
réélections !
Pourtant, les petites mains
de l’UMP s’arrachent les cheveux dans la commission d’investiture de
l’UMP : malgré 18 circonscriptions réservées, comment placer tous les
perdants (dont le pôvre Guaino), les dissensions parisiennes ou le cas de la
Lozère qui n’a plus qu’une circonscription mais deux députés UMP sortant !
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